PETIT BILAN EN GUISE DE CONCLUSION

Publié le par max.coj11


L'ESPRIT DU JUDO, le magazine de la communauté des judokas

 Nous dresse un Petit bilan en guise de conclusion 

En plus d’être le jour du seigneur, le dimanche est le jour du Japon. Ils auront attendu en effet le dernier moment, et même le dernier combat, celui opposant Yasuyuki Muneta à Yuri Rybak en finale des Open masculins, pour récupérer leur leadership habituel. Trois médailles d’or, les trois qui leur manquaient pour revenir à égalité avec le Brésil, ont été obtenues ce dimanche. Ils auront laissé cependant une faible impression et sont passés très près de la catastrophe, même si Suzuki a peut-être été volé, même si Inoue est tombé devant le nouveau « monstre » naissant de la catégorie pour les dix ans à venir, même si Tanimoto a été magnifique à regarder combattre et même si Tamura a encore gagné. Pourquoi ? Comment ? L’analyse reste à faire (dans le prochain EdJ ?). La France a été plutôt très bonne et le monstre en question (Teddy Riner si vous ne suivez pas) n’est pas l’arbre qui cache la forêt car le bilan masculin est flatteur : trois médailles masculines, or (Riner), argent (Rodriguez), bronze (Bataille), ajoutées au cinq médailles féminines : or (Emane), argent (Décosse), bronze (Jossinet, Possamai, Mondière), c’est un bilan comparable au meilleur de notre histoire, celui des championnats 97, à Paris. On peut même légitiment repartir frustré que Daniel Fernandes n’aie pas décroché le bronze pour cause d’arbitrage, que Lucie n’aie pas battu la Cubaine en finale comme elle l’avait fait (en demi et par ippon) en 2005, que Mondière n’aie pas réussi à se hisser en finale en Open, comme elle l’aurait dû. Décosse en or, la France est à égalité avec le Japon en tête du bilan des médailles. Mondière en argent, la France passe devant… Mais bien sûr, Paris n’entre pas comme ça dans une bouteille. Les championnats, c’est ça !
Première nation, très largement, chez les garçons, avec trois médailles d’or (!), le Brésil a enchanté, moins par le très volontaire et athlétique Joao Derly (-66 kg), que par le magnifique Tiago Camilo (-81kg), qui restera l’homme de ces championnats. Et avec quatre finales pour deux médailles d’or, Cuba est toujours là.

Le reste, et en particulier ce que les nouvelles donnes de l’arbitrage ont eu comme incidence sur le judo pratiqué, on vous en parlera ailleurs, plus tard.

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